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Lorsqu’un tireur prend pour cible un combattant adverse impliqué dans un combat au contact, on effectue un tir normal (détermination de la distance, éventuelle couverture, etc.).

La difficulté du jet d’attaque est la plus haute valeur entre la DEF de la cible, la DEF de tous les combattants engagés par la cible et la difficulté imposée par la distance.

Si la cible du tir n’engage aucun adversaire (p. 44), alors il n’y a aucun risque d’impair, et le tir se déroule normalement. Dans le cas contraire on applique le résultat du tir en suivant les règles ci-dessous.

Lors de la résolution de l’attaque (une fois les relances effectuées), si le jet indique au moins une réussite, on compte le nombre de dés pairs et impairs (tous les dés : ceux qui font des touches et ceux qui n’en font pas).

S’il y a au moins autant de dés pairs que de dés impairs, le coup touche la cible d’origine.

S’il y a plus de dés impairs que de dés pairs (c’est ce qui s’appelle « commettre un impair »), le coup touche un des combattants engagé par le cible initiale du tir, déterminé au hasard (vous pouvez leur attribuer un numéro et lancer un dé ou prendre les cartes de combattants et en tirer une…).

Les dégâts sont ensuite normalement infligés au regard du nombre de touches totales obtenues (dans ce cas précis, il est impossible de réduire le nombre de touches infligées).

Exemple : Liancour dispose d’un Chasseur berbère qui fait feu sur une Sentinelle impériale démone adverse qui engage au contact deux de ses combattants. Ces derniers disposent d’une Défense de 3 et de 5, la cible du tir dispose d’une Défense de 4, et le tireur est à courte portée de sa cible (difficulté de 4). Par conséquent, la difficulté du tir est de 5 (la plus haute des valeurs précédentes). Liancour lance 3 dés pour son tireur. Il obtient les résultats suivants : 5, 6 et 3. Il obtient 2 touches mais comme il y a plus de résultats impairs que de résultats pairs, le coup touchera un des autres combattants engagés au contact (donc un des siens) déterminé au hasard.

Si un tireur prend pour cible un adversaire situé derrière un combat au contact, on utilise la même méthode que ci-dessus, mais en cas d’impair, les cibles potentielles sont sélectionnées parmi toutes celles dont le socle se trouve au moins partiellement sur une ligne imaginaire tracée entre le centre du socle du tireur et celui de sa cible, ainsi que toutes celles engagées par ces dernières. Évidemment, dans tous les cas, si le tireur et/ou sa cible sont plus hauts que les combattants qui se trouvent entre eux, la ligne de vue n’est pas bloquée et le tir se déroule normalement.